BÉLIARD


Origines

BELIARD (Belyard, Belliard) – 1463 à Aubonne avec Jehan Belliard; 1533 à Pontarlier. À Aubonne apparaîtront rapidement de nombreux noms doubles, Beliard-Philibert, Beliard-Chobillard, Beliard-Choquart, Beliard-Courtaud. On trouvera par la suite les Béliard à Saint-Gorgon, Arc-sous-Cicon et jusqu’à Morteau, où Claude Joseph Beliard, dont le père était venu d’Arc s’établir par mariage en 1712, est un sculpteur reconnu dans les années 1750. Son fils Pierre Joseph sera greffier de la justice à la veille de la Révolution.1


Généalogie des Belliard dans ma base Geneanet


Faits-divers

Enquête à Grand’Combe (Châteleleu) le 20 septembre 1686, une histoire de famille.2

Procès de Jean et Guy Boichard, frères fils héritiers de fut Claude Boichard contre Claudine Boichard veuve de Michel Beliard.

Premier témioin :

Pierre Simon Chopard, de Grand’Combe, laboureur, 65 ans. Claude Boichard, père du demandeur, après son mariage avec Claude Mercier des Plans, ne demeura qu’environ un an en la communion de François Boichard, son père et le dit mariage fut fait en l’année 1627, estant hors de la communion il negociait en marchandises, scavoir en chevaux, vaches et bestes, grains et vins, par les moyens des deniers dotaux de sa femme qui avait eu en mariage 4000 francs. Lorsque ladite Anne Crolot, mère dudit Claude  mourut il ne demeurait point avec elle mais seulement François Boichard, la Barbe sa sœur, Marc et ladite defendesse et lorsque l’on se sauva en Suisse Claude Droz Vincent avait donné à cacher de l’argent audit Claude Boichard qu’au retour des guerres des Suédois, sujet de la fuite en Suisse, les maisons estaient en partie ruinées, et ledit Claude les restablit, payait les charges et debtz de l’hoirie, après le décès de François Boichard, père dudit Claude, l’Anne Crolot sa vefve fut décernée tutrice de ses enfans et se dessaisit des chevaux et autres meubles de ladite hoirire, et que lors que ladite Claudine Boichard cette part deffenderesse se maria avec Michel Beliard, François et Marc Boichard, ses freres estaient reputez pour mort sur un bruit commun à cause qu’on en avait point de nouvelle et que les chevaux or et argent que ledit Claude avait peu sauver en Suisse luy appartenait provenant de son trafique et des deniers de sa femme

    1. Christian Monneret, Histoire des noms de famille du Haut-Doubs. ↩︎
    2. ADD, BBP15289. ↩︎