Origines
BOURDIN (Bordin) – 1500 à Vuillecin avec Jehan Bordin et Girard son fils, qui empruntent six francs; 1542 à Dommartin; 1565 à Remoray ; dès le début du XVIIe siècle autour de Montbenoît, d’Arçon à La Longeville en passant par Houtaud. Les Bourdin, de Dommartin, s’appellent aussi Laytier, comme le montre l’acte de vente d’un « demi rang» de maison en 1542 par Blaise Parreault et Blaisa Bordin alias Laytier sa femme et Clauda Bordin alias Laythier veuve de fut Bonnet Perreault, à Sébastien Bordin. Melchior Bourdin est notaire à Chaffois en 1670. Richard Bourdin, d’Houtaud, âgé d’une vingtaine d’années, va en 1668, à la veille de l’arrivée des Français, chercher avec son chariot une « queue » de vin rouge à Arbois pour l’amener au château de Joux.1
Dans les archives anciennes
Enquête du bailliage de Pontarlier
23 novembre 1705
Jean Vuillemot, marchand de chevaux à Bougelier
Contre
Jacques Bourdin, à Pontarlier
- Le sieur Regnaud Besuchet, demeurant à Scey en Varais, capitaine cy devant, 55 ans ; le 19 octobre 1705 jour de foire à Pontarlier il se rencontra audit lieu dans la rue de trois sols où était pareillement Jean Vuillemot, marchand de chevaux, et le sr Guerard Michaud et Pierre François Longchamp aussi marchands, il vit le sr Vuillemot qui fit sortir de l’écurie du nommé Bourdin qui demeure dans ladite rue des Trois Sols un grand cheval noir bien marqué qui luy donna lieu à luy qui dépose de s’approcher pour le voire et ledit Bourdon dans la rencontre fit trotter le cheval le long des murailles, ledit Vuillemot dit alors audit Bourdin que le cheval boitait et qu’il n’en voulait point, ledit Bourdin lui soutin qu’il ne boitait pas et qu’il le garantissait de tout en tout, ledit Vuillemot dit alors qu’il ne regarderait pas le cheval et le prendrait sur parole, ledit Bourdin dit que si le cheval se trouvait boiteux il le reprendrait.
 - Claude Cart, de Mouthe, (signe Cart Lamy) marchand, 37 ans. Le 19 octobre il se rencontra au logis de la veuve Coste où étaient pareillement le sieur Guerard Michaud et Jacques Bourddin, auquel ledit sieur Michaud compta le prix d’un certain cheval qu’il avait acheté dudit Bourdin avec le sieur Jean Vuillemot son associé, étant le prix de 24 louis d’or et demy et quinze sols. Ledit Bourdin dit qu’il maintenait le cheval « net et droit » et qu’au cas où il se trouverait boiteux il luy rendrait son argent.
 - Pierre Tavernier, d’Oye, laboureur, 47 ans. Résumé, le cheval était boiteux, vendu par Bartet à Jacques Bourdin pour 17 louis d’or, il fut obligé de lui en diminuer 4. Depuis ledit Bourdin avait fait ongrer le cheval
 - Nicolas Bartet
 - Jean Claude fils de Nicolas Bartet, laboureur aux Grangettes 28 ans. Reconnait le cheval comme le même que son père vendit à la veuve Gloriod à l’Epine et à Bourdin et qui pour lors était entier et à présent ongre, sur poil noir agé de trois quatre ans marqué au front, vendage fait au mois de juillet, mais le gardèrent jusqu’au mois d’août parcequ’il était boiteux, il fut délivré à Pontarlier la veille de la foire de Morteau en aout de la présente année 1705. Bourdin revint vers son père dire que le cheval était boiteux et son père lui diminua de 4 louis
 - ……
 - Jacques Grangier, de Montboucon bailliage de Gruyere en Suisse, demeurant à Oye en la maison de Bon Simon, fruitier de profession, 50 ans. Pendant l’été 1705 il a demeué aux Granges Dessus où il faisait le fromage. Le cheval était boiteux, le mal était hors du montoir, où le cheval se trouvait entrouvert, ce que l’on appelle communément dans son pays « eslargi » sait d’autant mieux qu’il a particulière connaissance tant des chevaux que du bétail rouge, assurant que le mal était un vieux mal
 - Claude Savary, de Pontarlier, cloutier. Le dernier jour d’octobre il vit Vuillemot et Michaud son associé ramener le cheval à Bourdin qui refusa de le reprendre.2
 
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