Origines
BRAILLARD – 1439 dans le Val de Morteau avec Henryat Braillart,
témoin d’un acte de vente ; 1467 aux Maisons-du-Bois, où, cette
année-là, Pierre Braillard représente les habitants du village lors de
la signature d’un traité avec l’abbé de Montbenoît ; 1539 à Jougne avec
Claude, fils de feu Huguenin Braillard, bourgeois de Jougne. C’est dans
le Val de Morteau où les Braillard sont bien localisés aux Suchaux,
quartier des Fins, dès 1490, qu’ils multiplièrent les surnoms, dont
certains ne durèrent qu’une génération, comme Braillard Thiebaud.
L’acte de 1589 qui concerne ces derniers est intéressant : le 4 mai 1589,
Guillaume Thiebaud-Braillard, des Suchaux et Antonia Braillard, sa
femme, vendent à « honorable » Claude Boudot, de la Grand’Ville, un
meix d’un seul tenant contenant environ quarante journaux Chez
Renaudumont, territoire des Suchaux, vulgairement appelé « le meix
Guillaume Braillard », pour seize cents francs et cinquante francs de
vins. La présence d’un « meix Guillaume Braillard » indique l’ancien-
neté de la famille sur cette terre que Guillaume Braillard a vraisem-
blablement défrichée. On trouve aussi des Braillard à Pontarlier, où
ils donnèrent au XVIIe
siècle plusieurs générations de chirurgiens,
et durent en 1670 batailler pour conserver la propriété d’un banc à
l’église Saint-Étienne. Aux Fins, le premier Braillard-Billale apparaît
dans les faits divers en 1568, quand Étienne Braillard dit Morel, fils
de Guillaume Braillard dit Billale, est condamné à être pendu au gibet
de Vennes. Au début du XVIIe
siècle, aux Combes, les Braillard-Gravel
ont donné plusieurs générations de meuniers au moulin de Douffrans.
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