Origines
CASSARD (Cassart) – 1427 à Fuans avec Estienne Cassart; XVIe s. à Guyans-Vennes, où en 1574, Pierre Cassard et ses fils se plaignent d’avoir été menacés par un de leurs voisins, muni d’une arquebuse. Les Cassard sont nombreux et donnent différentes branches, Cassard- Claudoutot, Cassard-George, Cassard-Parise.1
Faits-divers
Arrêt du Bailliage d’Ornans
11 mars 1730
Contre Etienne Cassard et Joseph Guienard, de Grandfontaine
Etienne Cassard convaincu le 25 septembre dernier à huit ou neuf heures du soir, arrêté dans le chemin qui est dans la montagne François Prenot Guyennard du même lieu et lui avoir donné quantité de coups de pieux sur le corps et la tête, deux plaies etc et ne l’avoir quitté que sur les secours à qui il aurait fait les mauvais traitements à l’aide dudit Joseph Guynnard duquel il était accompagné.
D’avoir le 24 octobre 1724 dix à onze heures du soir arrêté dans le grand chemin qui conduit à Guyans Vennes Joseph Pergaud dudit Grandfontaine, délaché quantité de coups de pieus sur le corps et même un coup de pierre à la tête, renversé par terre et l’aurait laissé comme mort sur place, ledit Pergaud en ayant été malade plus de six mois.
D’avoir le 20 janvier de l’an dernier à huit heures du soir accompagné de Jacques Antoine Cassard son frère entré dans la maison de Claude Etienne Pergaud son frère (sic) réside audit Grandfontaine armé d’une pioche et son frère porteur d’une hache pour y chercher Joseph et Etienne Joseph fils dudit Pergaud, pris querelle ledit Claude Etienne Pergaud, poing sur la gorge en le menaçant, être allé dans la maison d’Etienne Paton voisine dudit Pergaud et y avoir maltraité ledit Etienne Joseph Pergaud après lui avoir fait connaître que c’était à lui qu’ils en voulaient, jeté sur lui dans le dessein de l’assommer ce qu’ils auraient fait sans le secours de ceux qui travaillaient à les séparer et qui arrêtèrent un coup de hache dont ledit Jaque Antoine Cassard voulut frapper et tuer ledit Etienne Joseph Pergaud.
Condamné au bannissement pour trois ans de la province et dix livresd’amende au profit de sa Majesté.2