Origines dans le Haut-Doubs
CHAGROT – 1510, sur les terres de l’abbaye du Mont-Sainte-Marie; milieu du XVIe s. à Gellin, Labergement et Maison-Neuve (Fourcatier) ; 1600 à Rochejean. Le tisserand Jean Chagrot, qui s’installe à Chapelle- d’Huin vers 1660, vient de Rochejean, et son petit-fils, qui exerce le même métier de «tissier», s’installe à Lièvremont dès son mariage en 1737. En 1616, Louis Chagrot, de Labergement, est blessé mortelle- ment à coups de dague par Blaise Petite de Remoray et Aymé Barthod dit Bedot, de Malbuisson.1
Les Chagrot à Lièvremont2
D’où viennent les Chagrot de Lièvremont, près de Montbenoit ?
Le premier du nom est originaire de la paroisse de Rochejean, probablement de Fourcatier, c’est Jean Chagrot marié à Anne Paillard, qui arrivent à Chapelle d’Huin dans les années 1650.
Première génération, à Fourcatier puis vers 1660 à Chapelle d’Huin
Jean Chagrot marié à Anne Paillard
Deuxième génération
Claude Chagrot marié le 15/04/1698 à Jeanne Antoine JANNIN de Chapelle d’Huin
- Jean François né en 1706
- Anathole né en 1707 (voir troisième génération) qui s’installe avec sa mère à Lièvremont.
- Anne Claude née en 1710
- Jeanne Claude née en 1712
Troisième génération
Enfants d’Anathole Chagrot de Lièvremont
D’un premier mariage avec Claude Gainon, décédée en 1754, Anathole Chagrot ne semble pas avoir eu d’enfants.
De son deuxième mariage en 1755 avec Jeanne Etienne Myotte :
- Marguerite née en 1756
- Mathieu né le 15/04/1757 (voir quatrième génération) marié en 1786 à Jeanne Antoine Depierre. Propriétaire à la Grange du Plan Marmier à Lièvremont.
- Denis Joseph né en 1758
- Jeanne Marguerite née en 1760
Quatrième génération
- Pierre Joseph Chagrot né en 1787 fils de Mathieu, Ý 1829.
Appelé par le tirage au sort, il est incorporé le 26 septembre 1808 et fait la campagne de 1809 en Italie et en Allemagne, en Hongrie du 15 avril 1809 au 1 mars 1810. Il participe au siège de Gênes du 14 avril au 25 avril 1814 où il est amputé d’une jambe et a la chance de survivre. Rayé des cadres, il est inscrit comme lieutenant honoraire au dépôt des invalides d’Avignon le 1 avril 1816.
C’est à Avignon qu’il fait la connaissance de Caroline CLARET, fille de Balthazar Claret de Bellecombe dans l’Isère et de Marie Anne Graillier avec laquelle il se marie le 4 octobre 1820. Caroline Claret décéda peu après son mari, si bien que les enfants du couple regagnèrent la Franche-Comté, pour être élevés à Lièvremont par leur grand-père Mathieu.
De ce mariage naitront :
Cinquième génération
- Marie Louise née en 1818, reconnue au mariage marié en 1840 à Charles Clément Joriot de Villers le Lac.
- Emilie Julie née en 1822
- Jean Baptiste 1823-1824
- Marie Josèphe née en 1827
Faits-divers
En 1682, Jean Philibert, de Vaux (et-Chantegrue) est en procès contre Antoine Chagrot, de Labergement.
Le témoignage d’Etiennette Chabrot, quatrième témoin d’une enquête menée au Bailliage de Pontarlier :
Etiennette Chagrot veuve de Jean François Goguet, de Labergement, 76 ans, a bonne connaissance de Petre Chagrot et Louys Chagrot tesmoins dénommés dans l’enquete des defendeurs, lesquels sont fils, ledit Petré de Henry Chagrot, et ledit Louys de Claude Chagrot, lesquels Henry et Claude estaient frères de Hyerosme Chagrot père d’Antoine et Antoine Chagrot cette part deffendeurs lesquels avaient encore un autre frère nommé Vincent, et les a bien connus, assista mesme au partage fait entre les quatref frères qui estaient cousins germains à l’ayeul de la déposante de telle sorte qu’il atteint en consanguinité audit Antoine et Antoine Chagrot defendeurs au tiers et quarte degré . Et Marie Chagrot veuve d’Antoine Rousselet, aussy témoin des deffendeurs leur attouchant aussy mesme degré à raison qu’elle est la sœur d’elle qui dépose.3
On voit bien à la lumière d’un tel témoignage tout l’intérêt que peuvent avoir les enquêtes judiciaires pour la généalogie.