BERGEON (Berjon) – 1455 à Villers-le-Lac avec Jaquet Bergeon, alors âgé de cinquante-cinq ans, cité comme témoin dans une enquête. En 1490, quatre familles Bergeon sont citées. Anthoine Bergeon, Estevenin Bergeon et Jehantot fils Guillaume Bergeon sont poursuivis en 1533 pour sédition par le parlement de Dole. Si c’est bien à Villers- le-Lac que jusqu’à nos jours on va trouver les Bergeon, ils sont aussi aux Fins, avec en 1588 des Bergeon-Gruerin ou encore à Morteau. Le 25 septembre 1604, la malheureuse Françoise Bergeon, des Bassots, est jugée au bailliage de Pontarlier pour crimes contre « notre saincte foy et religion catholique», elle est condamnée à être «attachée et estran- glée à un pouteau que seroit planté en la place du signe patibulaire et après son corps bruslé et reduit en cendres». Françoise Bergeon fait vainement appel au parlement de Dole et la sentence est exécutée le 25 novembre suivant. Dès 1590, on trouve des Bergeon-Bouhelier à Dodane et en 1591 deux sœurs Bergeon-Gaudichot, de Gradoz, sont poursuivies pour «contravention aux édits de sa majesté concernant notre sainte foy ».1
Les Bergeon-Jeannin, de Villers-le-Lac (25)
Rameau séparé de la famille Bergeon, ancienne famille établie aux Bassots, entre le Doubs et la frontière suisse; à l’origine de la branche, il faut peut-être voir ce Jeannin Bergeon fils d’Henryot Bergeon cité en 1490 dans un livre de comptes. Le patronyme est déjà connu en 1600, plusieurs frères Bergeon Jeannin sont cités lors de l’affranchissement général du Val de Morteau.
Pierre Bergeon, masson, quitte les Bassots vers 1650, sans doute lors de son mariage (sa femme est vraisemblablement Françoise SIMONIN d’une ancienne famille du Pralot) avec une fille du Pralot et il s’installe dans le quartier de sa femme.
Branche de Pierre Bergeon-Jeannin, masson au Pralot
Première génération
Pierre Bergeon, masson au Pralot, 1605-1694.
Deuxième génération
- Claude Antoine, maître tailleur d’habits, 1659-1745, marié en 1686 à Madeleine CHOPARD LALLIER, fille d’Antoine et Françoise REUILLE ROMPREL
- Petit Claude, mort en 1690, marié à Jeanne-Françoise TAILLARD fille de Blaise Taillard et Antoinette SIRE.
- Claude
- Claudy, mort en 1734.
- Madeleine, 1655-1742, mariée à Georges Prenel, des Bassots.
Troisième génération
Enfants de Petit Claude Bergeon Jeannin et Jeanne-Françoise Taillard.
- Gertrude
- Jeanne-Gertrude, 1689-1746, mariée en 1720 à Guillaume DODANE, menuisier, fils de Georges et d’Elisabeth MICHEL.
Enfants de Claude Antoine Bergeon Jeannin et Madeleine Chopard Lallier
- Jeanne-Marguerite mariée en 1686 à Pierre-François VUILLEMEY
- Jean-François, 1689-1748, tailleur d’habits, marié en 1726 à Jeanne-Baptiste PETIT
- Jean-Claude, né en 1691
- Jean-Charles, né en 1693
- Catherine, 1696-1726
Quatrième génération
Enfants de Jean-François Bergeon et Jeanne-Baptiste Petit
- Marie-Françoise, née en 1727
- Jeanne-Marie, née en 1728
- Claude-Ignace, né en 1729
- Jean-Baptiste, né en 1731
- Marie-Hélène, née en 1733
- Marie-Agnès, née en 1733
- Claude-Joseph, né en 1736
- Claude-Françoise, née en 1744, morte à 10 jours
Branche de Claude Bergeon-Jeannin (vraisemblablement fils de Pierre auteur de la branche cité plus haut), du Pralot.
Première génération
Claude Bergeon Jeannin marié à Rose BILLOD
Deuxième génération
- Jean-François né en 1679
- Claude-Joseph, né en 1682, marié en 1720 à Villers le Lac, à Jeanne-Claude CHOPARD LALLIER, fille Guillaume et de Jeanne-Marie PERROT JEANTEY
- Catherine, née en 1688
- Georges, né en 1702
Généalogie des Bergeon-Jeannin
- Ch. Monneret, Histoire des patronymes du Haut-Doubs, op. cité. ↩︎