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Histoire et généalogie des noms de familles du Haut-Doubs
Des résumés d’articles anciens suivent, ils sont présentés régulièrement pour illustrer la vie des habitants du Haut-Doubs dans les siècles passés.
Procès concernant la famille Lornot, du Bélieu
Quand une veuve se remarie, des difficultés arrivent souvent entre la veuve et la famille de son premier mari. C’est le cas ici au Bélieu avec la veuve d’un membre de la famille Lornot dont le berceau semble être « sous Réaumont », au pied du château de ce nom.
L’acte qui suit permet de faire le connaissance avec toute une fratrie Lornot.
Les archives du château d’Arlay, dans le Jura, contiennent une collection considérable de documents concernant la seigneurie de Réaumont, ancienne possession des Princes d’Orange.
Pour mémoire, il est bon de rappeler que ces archives si importantes pour l’histoire du Haut-Doubs avaient été déposées aux Archives du Doubs à la Révolution. Cinquante ans plus tard, un préfet « bien pensant » a cru bon de les rendre aux héritiers des Princes d’Orange …
Les archives d’Arlay, dont l’inventaire est aux Archives du Doubs sont indispensables aux historiens, qui y ont accès de manière très sélective par la médiation des Archives du Jura (j’attends toujours la réponse à ma demande faite il y a quatre ou cinq ans), elles seraient aussi passionnantes pour les généalogistes qui pourraient reconstituer la plupart des familles du secteur.
Il serait intéressant de confronter le document qui suit avec ce que l’on pourrait trouver à Arlay sur les Lornot.
Pour mémoire, les Bersot ou Berceot (anciennement Barsot) sont originaires de Laval (Laval-le-Prieuré actuellement).
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ADD
2B2421
1554
Les frères Lornot : Claude, Jehan, François et Guillaume, frères de feu Guillaume Lornot mari de la Jacque Barsot font appel d’une sentence rendue à Ornans par le lieutenant local du bailly de Dole le 18 juillet 1553 en faveur de leur belle-sœur, la Jacque Barsot, « relicte » du feu Guillaume Lornot et remariée à Jacques Girardot, de la Sommette.
La Jacque Barsot avait poursuivi ses beaux-frères en matière de « garde précise » (si quelqu’un connaît la signification de cette expression, toute explication est la bienvenue).
Les frères Lornot sont déboutés par la cour de Dole et condamnés à l’amende de leur « appellation » et aux dépens raisonnables faits et supportés par ladite appelée.