BALLABEY (Balabey)


BALLABEY (Balabey) – 1491 à Montperreux avec Marguerite, « relicte » (veuve remariée) de feu Claude Ballabey, qui reconnaît, au nom de son fils Nicolas, devoir la somme de deux florins au prieuré de Pontarlier. À Chaudron en 1497, Claude Ballabey achète des terres à Philippe Racle. Après la guerre de Dix Ans, l’ancienne maison Ballabey, située proche du Cret Benoit, est réduite à l’état de « chasal » (terrain à bâtir).1


Faits-divers

Intéressant témoignage de Mathieu Ballabey dans une enquête2

Il est le euxième témoin

Mathieu Balabey de Chaudron, laboureur

A connu Claude Girard le jeune, père de François Girard défendeur.

A connu aussi Claude Girard le vieil, ayeul du défendeur, lequel Claude Girard le vieil, de son mariage avec Jeanne Louvrier dit Coulet a eu trois enfants, le plus vieux Guillaume qui mourut longtemps avant les guerres, étant aux études à Besançon, Claude Girard le jeune et l’impétrante.
Le déposant fait voir sur le registre du vicariat de Montperreux où sont écrits les baptêmes des enfants, les mariages et les décès des paroissiens que le déposant fut marié le 20 août 1643.

L’article suivant du même registre indique le mariage de l’impétrante (Marguerite Girard) avec Pierre Monnier Picquard en 1644 (ce qui correspond bien au relevé du Cegfc qui indique que jour et le mois du mariage en 1644 manquent). Les témoins du mariage étaient le déposant et Pierre Eteveny. Le mariage a eu lieu au mois de novembre 1644 environ dix jours après le jour de fête Saint-Simon et Saint Jude. Le déposant n’a pu trouver l’âge de la mariée dans le registre le feuillet de 1612 étant déchiré. Quant à lui, il a été baptisé le 13 avril 1625 (on trouve effectivement dans le relevé du Cegfc le baptême de Mathieu Ballabey, fils de Pierre et Etiennette à la date du 14 avril 1625). Aussi loin que le témoin puisse se souvenir, « l’impétrante » était une fille « faite » et d’aussi grande taille que présentement, il a même été réfugié en Suisse avec elle.

Il sait aussi que les habitants de Montperreux ont fait une taxe de leurs biens il y a environ 3 ou 4 ans et peu de temps avant la mort de Claude Girard le vieil, aïeul du défendeur. Les habitants de Chaudron firent la même chose. Pour ce faire l’une et l’autre des communautés s’assemblèrent séparément et les habitants tous ensemble se transportèrent sur les héritages des particuliers pour en reconnaître la valeur. Après quoi le propriétaire se retirait et les autres habitants faisaient l’évaluation en prêtant serment et l’on établissait un « besogné ».

Claude Girard le vieil a toujours été réputé pour un homme riche et « commode » qui possédait quantité d’héritages, et il a laissé quantité de bestiaux, tant chevaux, que vaches, que brebis et moutons, quantité de foin et fourrage, et il en restait même au printemps de l’année suivante après avoir hiverné les bestiaux. Il a assisté au partage qui fut fait entre le défenseur et ledit Claude Girard son frère. Sait aussi que la Jeanne Louvrier mère de l’impétrante est morte en Suisse où elle a été réfugiée pendant les malheurs des guerres et avant le mariage de Claude Girard le jeune son frère.

Le déposant n’a pas connu d’autres enfants de Claudy Girard le vieil que Claude Girard le jeune et ladite impétrante.

Le témoin est parent tant à la produisante qu’au défendeur, sans en savoir le degré.

Signe M. Ballabez.


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  1. Christian Monneret, Histoire des noms de famille du Haut-Doubs, op. cité. ↩︎
  2. ADD, BBP15282 ↩︎