CHEVAL


Aux origines dans le Haut-Doubs

CHEVAL – 1476 à Battenans; 1487 à Noël-Cerneux avec déjà des Cheval-Tavalot et au Barboux avec aussi des Cheval-Musy. Dans ces deux derniers villages, ils furent nombreux à être scribes, notaires ou procureurs, comme cet Henri Cheval, du Barboux, procureur de la justice de Réaumont en 1556 ou Daniel Cheval, de Noël-Cerneux, tabellion général de Bourgogne en 1616. En 1573, Pierre Cheval, du Barboux, est notaire, il demande des lettres de grâce pour un homicide par lui commis et en 1575, le notaire Jacques Cheval, de Noël-Cerneux, est pour sa part poursuivi pour avoir possédé une bible en français. Les Cheval apparaissent à La Chenalotte au début du XVIIe siècle, où ils sont installés « au Palais ». Au Russey, dans le terrier de 1589, sur cinq familles Cheval, quatre ont un surnom, témoin de l’ancienneté de leur implantation: Cheval-Deffornot, Cheval-Estevenard, Cheval-Monnot, Cheval-Voulot. À Charquemont, les Cheval-dit-Salezard sont cités dès 1560 et tiennent une « rasse » au bord du Doubs.1

Généalogie

https://gw.geneanet.org/chmonneret_w?lang=fr&m=S&n=cheval&p=

Éléments divers

En 1667, Henry Cheval, du Barboux, est installé à Dampjoux. Témoin dans une enquête, il explique qu’avant les guerres il a été maître d’école 16 ans dans la paroisse de Chamesey et deux ans à Saint-Maurice.2

En 1678, Nicolas Cheval, de Cour-Saint-Maurice a 48 ans. Il témoigne dans une enquête qu’il est « originel mainmortable » de la portion de seigneurie dudit Cour indivise entre le seigneur George pour la moitié, le sieur de Saint Mauris pour un quart et le sieur avocat fiscal Vuillin pour un autre quart. On a là un exemple de la complexité des possessions seigneuriales dans le village.3

  1. Ch. Monneret, op. cité. ↩︎
  2. ADD. BBP9009. ↩︎
  3. ADD. BBP9001. ↩︎

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